Les Guitares d'Argentine avec CARLOS SANTI et LUIS SORIA
jeudi 8 octobre à 20h30
Temple des Eaux-Vives à Genève
jeudi 8 octobre à 20h30
Temple des Eaux-Vives à Genève
Balada para Martín Fierro (A.Ramírez) - La Pomeña (C.Leguizamón) - Chacarera Ututa (J.Falú) - 5 Canciones (J.C.Zorzi) - Tango Milonga et Final (M.Pujol) - Sonata op 47, 3 Danzas (A.Ginastera) - El patio (C.Guastavino) - Lo que vendrá (A. Piazzolla)
Coffret d’or du mystère, caverne où le silence s’évapore, soleil creux qui se lève dans un horizon à six cordes. La guitare est plus qu’un instrument: c’est une façon d’être, de sentir et d’aimer. Subtile, déchirante, fragile, elle sait être de l’argile dans les mains de l’homme et se laisser modeler par ses sentiments et leur donner une voix. “Son bois n’est pas du bois: / c’est une jungle enflammée. / Creuset de tous les chants. / Douleur de toutes les branches. / Pour voler dans la nuit / elle a deux mains comme des ailes », a dit d’elle son plus grand poète: Atahualpa Yupanqui. La guitare fleurit aux quatre points cardinaux de l’Argentine, et depuis eux elle parfume avec son pétale doux. C’est le berceau où les premiers sons de ce pays ont grandit. C’est la caisse de résonance d’un peuple, d’une culture. De Guastavino à Pujol, de Zorzi, à Piazzolla, ce programme en fait une réalité de ces paroles de Yupanqui, parce qu’à son intérieur se fondent des chants et des douleurs nés aux temps divers mais du même sentiment. Les voix anciennes des guitares qui pulsent Luis Soria et Carlos Santi emmènent aussi les échos de miles d’autres guitares. Il y a même parmi ces œuvres une prophétie qui se cache: vibrant dans le temps présent, la guitarre est aussi le berceau fragile, le coffret d’or et le soleil enflammé de ce qui viendra. (texte: Margarita Pollini)
Heures : 20h30
Prix : Entrée Libre - Collecte
Salle : Temple des Eaux-Vives
Place de Jargonnant 5 - 1207 Genève
Location/Renseignements: 022 / 735 83 66
