Fauré, Gabriel (1845-1924-fr)

Musique moderne (première moitié du XXe siècle)
On désigne souvent par musique moderne la musique composée pendant la première partie du XXe siècle
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ClassicGuitare
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Fauré, Gabriel (1845-1924-fr)

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Gabriel Fauré (1845-1924)
Gabriel Faure.jpg
Gabriel Fauré, peint à l'huile par John Singer Sargent vers 1889 (Musée de la musique Paris)
  • Biographie
Gabriel Fauré est un compositeur français, né à Pamiers le 12 mai 1845 et mort à Paris le 4 novembre 1924.

Élève de Saint-Saëns à l'École Niedermeyer de Paris, il est d'abord organiste à l'église de la Madeleine à Paris. Il est ensuite professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l'établissement de 1905 à 1920.

Avec Debussy, Ravel, Satie et Saint-Saëns, il est l'un des grands musiciens français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Gabriel Fauré est le fils de Toussaint-Honoré Fauré, instituteur à Pamiers, puis directeur de l'école, et de Marie-Antoinette-Hélène Lalène-Laprade. Très jeune, il est placé chez une nourrice puis, dès l'âge de neuf ans, il quitte la maison familiale de Pamiers, dans l'Ariège, et part pour Paris étudier à l'École Niedermeyer, qui formait alors des organistes d'église et des chefs de chœur. Il y étudie onze années avec plusieurs musiciens de premier plan, dont Camille Saint-Saëns qui lui présente la musique des compositeurs contemporains de l'époque (Robert Schumann, Franz Liszt) et son directeur Gustave Lefèvre.

En 1870, Fauré s'engage dans l'armée et prend part aux combats pour lever le Siège de Paris lors de la Guerre franco-prussienne. Pendant la Commune de Paris, il demeure à Rambouillet et en Suisse, où il enseigne à l'École Niedermeyer qui y avait été déplacée. Il retourne à Paris en octobre 1871 et devient organiste de chœur à l'église Saint-Sulpice tout en participant régulièrement au salon de Saint-Saëns et de Pauline Garcia-Viardot. Il y rencontre les principaux musiciens parisiens de l'époque et forme avec eux la Société Nationale de Musique.

En 1874, Fauré arrête de travailler à Saint-Sulpice et remplace Saint-Saëns, qui est souvent absent, à l'église de la Madeleine. Quand ce dernier prend sa retraite en 1877, Fauré devient chef de chœur. À la même époque, il se fiance avec Marianne Viardot, la fille de Pauline, mais ces fiançailles sont rompues par Marianne à la fin octobre. Déçu, il voyage à Weimar, où il rencontre Liszt, et à Cologne pour y assister aux productions des Nibelungen de Richard Wagner. Fauré admire Wagner, mais il est aussi un des rares compositeurs de sa génération à ne pas être tombé sous son influence.

Pendant sa jeunesse, Fauré était très heureux, mais la rupture de ses fiançailles, et ce qu'il perçoit comme un manque de reconnaissance musicale le mènent à la dépression, qu'il qualifie de « spleen ».

En 1883, Fauré épouse Marie Frémiet (fille du sculpteur Emmanuel Frémiet), avec qui il aura deux fils. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il assure les services quotidiens à l'Église de la Madeleine et donne des leçons de piano et d'harmonie. C'est seulement durant l'été qu'il prend le temps de composer. Il gagne peu d'argent de ses compositions. Durant cette période, Gabriel Fauré écrit plusieurs œuvres importantes, de nombreuses pièces pour piano et des mélodies, mais les détruit pour la plupart après quelques présentations et n'en retient que quelques mouvements pour en réutiliser les motifs.

Dans les années 1890, la chance lui sourit. Il voyage à Venise, où il rencontre des amis et écrit plusieurs œuvres. En 1892, il devient inspecteur des conservatoires de musique en province, ce qui signifie qu'il n'a plus à enseigner à des étudiants amateurs. En 1896, il est nommé organiste en chef à l'Église de la Madeleine et succède à Jules Massenet comme professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il enseigne alors à de grands compositeurs comme Georges Enesco et Maurice Ravel, ou encore à Nadia Boulanger. Sa situation financière devient meilleure et sa réputation de compositeur s'affirme.

De 1903 à 1921, Fauré est critique au Figaro.

En 1905, il succède à Théodore Dubois comme directeur du Conservatoire de Paris. Aussitôt, il devient un véritable « tyran» ; il procède à de nombreux changements, rétablit la discipline et apporte du sérieux à un enseignement qui avait beaucoup vieilli. Cette attitude intransigeante lui est d'ailleurs reprochée. Dans le même temps, Fauré doit faire face, à partir de 1903, à une surdité presque totale, handicap qui pourtant n'entrava en rien sa carrière [1].

Fauré est élu à l'Institut de France en 1909. Il rompt alors avec la vieille Société Nationale de Musique.

Sa responsabilité au Conservatoire, combinée à sa perte d'audition[2], font que la production de Fauré est grandement réduite. Pendant la Première Guerre mondiale, il reste en France. En 1920, à 75 ans, il prend sa retraite du Conservatoire. Il reçoit la même année la Grand-Croix de la Légion d'honneur, une distinction encore rare pour un musicien. Sa santé est fragile, en partie en raison d'une consommation excessive de tabac. Malgré cela, il reste à l'écoute des jeunes compositeurs, en particulier les membres du groupe des Six.

Gabriel Fauré est mort de pneumonie à Paris en 1924. Des funérailles nationales eurent lieu à l'église de la Madeleine. Il est inhumé au cimetière de Passy à Paris.

Il fut un des musiciens longuement étudiés par le philosophe Vladimir Jankélévitch (1903-1985).
Une œuvre d'intériorité

Gabriel Fauré s'intéresse manifestement davantage à l'idée musicale qu'à l'orchestration. Ainsi, il laisse près d'une centaine de mélodies, et un répertoire conséquent en matière de musique de chambre et de salon. Mais seulement une dizaine de pièces pour orchestre, notamment destinées au théâtre. Celles-ci comptent de grandes réussites (Pelléas et Mélisande pour ne citer qu'elle), mais leur orchestration reste plutôt classique et, de manière générale, les formations adoptées par Gabriel Fauré n'apportent pas de grandes innovations de timbres (il n'utilise pratiquement jamais d'instruments à vent dans sa musique de chambre, par exemple).

Le message fauréen est en effet tout en intimité, en intériorité et tend vers la pureté de l'idée musicale. Ceci l'amène à se détourner des grands effets parfois prisés de son époque, telles les audaces orchestrales de Wagner, Debussy ou Stravinsky (voir Citation plus bas). Si la musique de Fauré n'exclut pas des accents romantiques et des violences passagères (notamment dans sa Fantaisie), cet aspect « intérieur » de sa musique s'est accentué avec l'âge, notamment dans les œuvres de la fin de sa vie, qui font preuve d'un « ascétisme » musical qui a dérouté, en son temps et même aujourd'hui, ses adeptes comme ses détracteurs.

Du fait de ce classicisme d'apparence, l'originalité du message fauréen a pu parfois être mal comprise.
Influences
Gabriel Fauré, peint à l'huile par John Singer Sargent vers 1889 (Musée de la musique Paris)

Ses œuvres vont du pur classicisme – lorsqu'au début de sa carrière, il imite le style de Haydn et Mendelssohn – au romantisme, pour aboutir à une esthétique du XXe siècle. Elles sont basées sur une profonde assimilation des structures harmoniques qu’il avait apprises, à l'École Niedermeyer, de son professeur Gustave Lefèvre, qui a écrit en 1889 un Traité d’harmonie. Cet ouvrage présente une théorie de l’harmonie sensiblement différente de la théorie classique de Jean-Philippe Rameau : les accords de septième et de neuvième n'y sont plus considérés comme dissonants et la quinte peut être altérée sans changer le mode. Ainsi, avant même de découvrir la musique romantique de son temps, le jeune Gabriel Fauré a d'abord suivi un enseignement dans le cadre de l'école Niedermeyer qui laissait une large place à la musique religieuse et aux modes d'église. Cette influence essentielle contribue à l'originalité de l'écriture fauréenne par rapport aux compositeurs de son temps et se retrouve tout au long de son œuvre, tant par l'usage d'enchaînements harmoniques modaux que par l'écriture de lignes mélodiques à l'ambitus réduit et sans grandes ruptures d'intervalle qui dénotent l'influence du chant grégorien, notamment dans ses mélodies ou encore dans son deuxième quintette pour cordes et piano. En opposition avec son style harmonique et mélodique très novateur à cette époque, les subtils motifs rythmiques sont répétitifs, avec des modulations similaires à celles que l'on peut trouver dans la musique de Brahms. Ainsi, Fauré sous-tend souvent sa ligne mélodique par un flux continu qui divise ses œuvres en grandes courbes dynamiques. Ceci est surtout perceptible dans ses mélodies ou encore ses œuvres pour piano (Nocturnes et Barcarolles).

Ces dernières font en effet usage d'arpèges et d'une mélodie entremêlée des deux mains, avec des substitutions de doigtés, naturelles chez l'organiste, mais dont l'interprétation est parfois difficile pour le pianiste. Son œuvre pianistique en général n'est pas sans rappeler certaines pièces de Schumann ou Chopin, compositeurs que Camille Saint-Saëns avait fait découvrir au jeune Gabriel Fauré.

Enfin, Gabriel Fauré n'ignorait pas la musique de Richard Wagner dont l'aura était considérable à la fin du XIXe siècle dans les milieux culturels européens. S'étant rendu au festival de Bayreuth, il avait composé avec André Messager une pièce pour piano à quatre mains intitulée Souvenirs de Bayreuth pastichant les principaux thèmes de la Tétralogie. L'influence de Wagner sur la musique de Fauré est d'autant plus discrète que leur tempérament diffère, mais elle reste sensible dans certaines pièces, telles que le Prélude de Pelléas et Mélisande ou l'introduction de Tendresse de la suite Dolly.

Évolutions

On décrit souvent l'évolution de Gabriel Fauré en distinguant dans son œuvre trois périodes (ou manières) [3].

La première période s'étend jusqu'en 1890 et comprend certaines des œuvres les plus connues de Fauré telles que la mélodie Après un rêve ou son Élégie pour violoncelle et piano. La Sicilienne issue de sa suite Pelléas et Mélisande se rattache également à cette première manière. Celle-ci se caractérise par l'influence des musiques allemandes et italiennes et par un certain classicisme.

On fait généralement débuter la seconde période de Fauré des Mélodies de Venise (1891) au début du XXe siècle. Elle se caractérise par une grande finesse harmonique, un sens de la sensualité et de nombreuses audaces harmoniques (dans Shylock par exemple).

La troisième période comprend les cycles de mélodies de la fin de la vie de Fauré (La Chanson d'Ève (1910), Mirages (1919) ou encore L'Horizon chimérique (1921)). On y range également son deuxième quintette en ut mineur (1921) ou encore son quatuor à cordes en mi mineur (1924). Cette période est contemporaine des problèmes de surdité qui affectent Gabriel Fauré. On a souvent expliqué de cette manière l'évolution de la musique de Fauré, caractéristique de cette troisième manière, vers un plus grand dépouillement, un plus grand statisme, jusqu'à devenir parfois comme immatérielle.

Cette « troisième manière » est sans doute la plus sujette à controverse et la moins bien connue. Certains la considèrent comme une période d'aridité et de déclin, tandis que d'autres y voient le génial aboutissement d'une quête musicale qui ne doit rien aux évolutions de son temps.

Si pratique qu'elle soit pour décrire l'évolution fauréenne, cette subdivision n'a rien d'absolu, d'autant que ces « périodes » se chevauchent parfois dans le temps. Ainsi la Sérénade pour violoncelle et piano se classe dans la troisième période par sa date de composition (1908), mais se rattache par son style plutôt à la première manière.

  • Partitions du domaine public
    • * Op. 1 (1860-1971), Romances pour voix et piano (1. Le Papillon et la Fleur ; 2. Mai)
      * op. 2 (1869-1876), Romances pour voix et piano (1. Dans les Ruines d’une Abbaye ; 2. Les Matelots)
      * op. 3 (1871-1879), Romances pour voix et piano (1. Seule ; 2. Sérénade Toscane)
      * op. 4 (1871), Romances pour voix et piano (1. Chanson du pêcheur (Lamento) ; 2. Lydia)
      * op. 5 (1871-1879), Romances pour voix et piano (1. Chant d’Automne ; 2. Rêve d’Amour ; L’Absent)
      * op. 6 (1876), Romances pour voix et piano (1. aubade ; 2. Tristesse ; 3. Sylvie)
      * op. 7 (1871), Romances pour voix et piano (1. Après un Rêve (Levati sol que la luna è levata) ; 2. Hymne ; 3. Barcarolle)
      * op. 8 (1871), Romances pour voix et piano (1. Au bord de l’eau ; 2. La Rançon ; 3. Ici-bas !)
      Au bord de l eau Op. 8 #1 - pour voix flute guitare - editeur Guy Bergeron.pdf
      * op. 10 (1874), Deux duos pour sopranos (1. Puisque ici-bas... ; 2. Tarantelle)
      * op. 11 (1863-1864), Cantique de Racine, pour chœur mixte et piano ou orgue
      * op. 12 (1875), Les Djinns, pour chœur mixte et piano ou orchestre, sur un poème de Victor Hugo
      * op. 13 (1875-1876), Sonate pour violon et pian1., en la majeur [conducteur]
      * op. 14 (1878), Concerto pour violon et orchestre (Allegro ; Andante)t
      * op. 15 (1879), Quatuor pour piano et cordes n° 1, en ut mineur
      * op. 16 (1878-1879), Berceuse pour violon et piano [aussi pour flûte et piano, violoncelle et piano, violon ou violoncelle et orchestre] [ violon ou violoncelle et piano]
      * op. 17 (1863), Trois Romances sans paroles pour piano (1. Andante, quasi allegretto, en la bémol ; 2. Allegro molto, en la mineur ; 3. Andante moderato, en la bémol)
      * op. 18 (1880), Romances pour voix et piano (1. Nell ; 2. Le Voyageur ; 3. Automne)
      * op. 19 (1879), Ballade (fa dièse) [avec orchestre, 1881] [version piano seul]
      * op. 20 et 68 (1872-1873), Suite d’orchestre en fa (Allegro - Andante - Gavotte - Finale) — op. 68 (1895), Allegro Symphonique, arrangement pour piano à 4 mains par Léon Boëlmann de l’Allegro initial de la Symphonie en fa op. 20.
      * op. 21 (1880), Poème d'un jour, sur des poèmes de Ch. Grandmougin (1. Rencontre ; 2. Toujours ; 3. Adieu)
      * op. 22 (1881), Le Ruisseau, pour 2 voix de femmes et piano ou petit orchestre
      * op. 23 (1882), Trois mélodies, pour vois et piano ( 1. Les Berceaux ; 2. Notre Amour ; 3. Le Secret)
      * op. 24 (1883), Élégie, en ut mineur, pour violoncelle et piano [aussi pour violon et piano, violoncelle et orchestre]
      * op. 25 (1881-1882), Impromptu n° 1 en mi bémol majeur, pour piano
      * op. 26 (1881-1882), Barcarolle n° 1 en la mineur, pour piano op.
      * op. 27 (1883), Deux mélodies, pour voix et piano (1. Chanson d’Amour ; 2. La Fée aux Chansons)
      * op. 28 (1882), Romance en si bémol majeur, pour violon et piano [aussi pour violon et orchestre]
      * op. 29 (1882), La Naissance de Vénus, scène mythologique pour soli, chœurs et orchestre
      * op. 30 (1883), Valse-Caprice n° 1 en la majeur, pour piano
      * op. 31 (1883), Impromptu n° 2 en fa mineur, pour piano
      * op. 32 (1883), Mazurka en si bémol, pour piano
      * op. 33 (1875-1883), Trois Nocturnes pour piano (1. en mi bémol mineur ; 2. en si majeur ; 3. en la bémol majeur)
      * op. 34 (1883), Impromptu n° 3 en la bémol, pour piano
      * op. 35 (1884), Madrigal, quatuor vocal pour soprano, alto, ténor et basse, ou chœur, avec piano ou orchestre
      * op. 36 (1884), Nocturne n° 4 en mi bémol majeur, pour piano
      * op. 37 (1884), Nocturne n° 5 en si bémol majeur, pour piano
      * op. 38 (1884), Valse-Caprice n° 2 en ré bémol majeur, pour piano
      * op. 39 (1884), Quatre mélodies (1. Aurore ; Fleur jetée ; 3. Le Pays des Rêves ; 4. Les Roses d’Ispahan)
      * op. 40 (1884), Symphonie en ré mineur
      * op. 41 (1885), Barcarolle n° 2 en sol majeur, pour piano
      * op. 42 (1885), Barcarolle n° 3 en sol bémol majeur, pour piano
      * op. 43 (1886), Deux mélodies (1. Noël ; 2. Nocturne)
      * op. 44 (1886), Barcarolle n° 4 en la bémol majeur, pour piano
      * op. 45 (1886), Quatuor n° 2 pour piano et cordes, en sol mineur
      * op. 46 (1887), Deux mélodies (1. Les Présents ; 2. Clair de lune)
      * op. 47 (1887-1888), Deux motets (1. O Salutaris, en si pour baryton et orgue ; 2. Maria, Mater Gratiæ, pour soprano et mezzo-soprano ou ténor et baryton et orgue)
      * op. 48 (1887-1890), Messe de Requiem, pour soprano, baryton, choeur, orgue et orchestre (1877, révisé en 1887-1990, orchestré en 1899) [réduction pour orgue]
      * op. 49 (vers 1888), Petite pièce en sol, pour violoncelle et piano
      * op. 50 (1887), Pavane, pour piano (aussi version pour chœur et orchestre) [ pour flûte ou violon et piano, version Bussière] [pour violoncelle ou alto et piano, version Bussière]
      Pavane Op.50 - Flute et Guitare - Adaptation Henk Kok.pdf
      * op. 51 (1888), Quatre mélodies (1. Larmes ; 2. Au Cimetière ; 3. Spleen ; 4. La Rose)
      * op. 52 (1888), Caligula, musique de scène pour chœur et orchestre
      * op. 54 (vers 1890), Ecce Fidelis Servus, motet pour soprano, ténor et baryton, accompagnement d’orgue et de contrebasse
      * op. 55 (vers 1890), Tantum ergo, motet pour soprano ou ténor solo, chœur, accompagnement d’orgue, piano ou harpe et de contrebasse
      * op. 56 (1893-1896), Dolly , six pièces pour piano à 4 mains (1. Berceuse ; 2. Mi-a-ou ; 3. Le jardin de Dolly ; 4. Kitty-Valse ; 5. Tendresse ; 6. Le Pas espagnol [orchestration par Henri Rabaud en 1906]
      Berceuse from Dolly Op.56 - pour Flute et guitare.pdf
      Berceuse from Dolly Op.56.mid
      * op. 57 (1889), Shylock, musique de scène pour orchestre (1. Chanson (Edmond Haraucourt) ; 2. Entr’acte ; 3. Madrigal (Edmond Haraucourt) ; 4. Épithalame ; 5. Nocturne ; 6. Final)
      * op. 58 (1891), Cinq mélodies, dites de Venise (1891), pour voix et piano sur des poèmes de Verlaine (1. Mandoline ; 2. En sourdine ; 3. Green ; 4. À Clymène ; 5. C’est l’extase)
      * op. 59 (1887-1893), Valse-Caprice n° 3 en sol bémol majeur, pour piano
      * op. 60 et 89 (1891-1905), Quintette n° 1 en ré mineur, pour piano et quatuor à cordes (1891-1894, révisé de 1903 à 1905)
      * op. 61 (1892-1893), La Bonne Chanson (1892-1893), pour voix et piano, sur des poèmes de Verlaine 1. Une Sainte en son auréole ; 2. Puisque l’aube grandit ; 3. La lune blanche luit dans les bois ; 4. J’allais par des chemins perfides ; 5. J’ai presque peur, en vérité ; 6. Avant que tu ne t’en ailles ; 7. Donc, ce sera par un clair jour d’été ; 8. N’est-ce pas ? ; 9. L'hiver a cessé) [aussi version pour voix, piano et quatuor à cordes]
      * op. 62 (1893-1894), Valse-Caprice n° 4 en la bémol majeur, pour piano
      * op. 63 (1894), Nocturne n° 6 en ré bémol majeur, pour piano
      * op. 63 bis (1894), Hymne à Apollon, chant grec du IIe siècle av. J.-C., accompagnement pour harpe, flûte et 2 clarinettes
      * op. 65 (1894), Deux motets (1. Ave verum corpus, pour 2 voix de femmes et orgue ; 2. Tantum ergo, pour 3 voix de femmes et orgue)
      * op. 66 (1894), Barcarolle n° 5 en fa dièse mineur, pour piano
      * op. 67 (1895), Deux motets (1. Salve Regina, pour voix et orgue ou piano ; 2. Ave Maria, pour ténor ou baryton et orgue ou piano)
      * op. 68 et 20 (1872-1895), Suite d’orchestre en fa (Allegro - Andante - Gavotte - Finale) — op. 68 (1895), Allegro Symphonique, arrangement pour piano à 4 mains par Léon Boëlmann de l’Allegro initial de la Symphonie en fa op. 20.
      * op. 69 (1894), Romance en la majeur, pour violoncelle et piano
      * op. 70 (1895), Barcarolle n° 6 en mi bémol majeur, pour piano
      * op. 72 (1896), Pleurs d’or, pour mezzo-soprano et baryton, avec accompagnement de piano
      * op. 73 (1897), Thème et Variations en ut dièse mineur, pour piano [orchestré par D. E. Inghelbrecht en 1927]
      * op. 74 (1887), Nocturne n° 7 en do dièse mineur, pour piano
      * op. 75 (1897), Andante, pour violon et piano
      * op. 76 (1897), Deux mélodies (1. Le Parfum impérissable ; 2. Arpège)
      * op. 77 (1898), Papillon, pour violoncelle et piano, ou violon et piano
      * op. 78 (1893), Sicilienne , pour violoncelle ou violon (flûte) et piano [aussi versions pour piano seul et pour orchestre]
      Sicilienne Op.78.pdf
      sicilienne Op.78.mid
      * op. 79 (1898), Fantaisie pour flûte et piano [ orchestré par Aubert en 1957]
      * op. 80 (1898), Pelléas et Mélisande, musique de scène pour orchestre (1. Prélude ; 2. Fileuse ; 3. Molto adagio (mort de Mélisande), avec intercalation de la Sicilienne)
      * op. 81 (vers 1900), Fileuse, de la Suite de Pelléas et Mélisande; transcription pour piano d’Alfred Cortot
      * op. 82 (1899-1900), Prométhée, tragédie lyrique avec soli, trios, chœurs et mélodrames avec orchestre
      * op. 83 (1896), Deux mélodies (1. Prison ; 2. Soir)
      * op. 84 (1896-1902), Huit pièces brèves pour piano (1. Capriccio en mi bémol ; 2. Fantaisie en la bémol ; 3. Fugue en la mineur ; 4. Adagietto en mi mineur ; 5. Improvisation en ut dièse mineur ; 6. Fugue en mi mineur ; 7. Allégresse en ut ; 8. Nocturne n° 8 en ré bémol)
      * op. 85 (1902), Trois mélodies (1. Dans la Forêt de septembre ; 2. La Fleur qui va sur l’eau ; 3. Accompagnement)
      * op. 86 (1904), Impromptu n° 6 en ré bémol majeur, pour harpe
      * op. 86b (1913), Impromptu n° 6 en ré bémol majeur, pour piano (d’après l'op. 86)
      * op. 87 (1904), Deux mélodies (1. Le plus doux chemin ; 2. Le Ramier)
      * op. 88 (1901), Le Voile du bonheur, musique de scène pour la pièce de G. Clémenceau
      * op. 89 et 60 (1891-1905), Quintette n° 1 en ré mineur, pour piano et quatuor à cordes (1891-1894, révisé de 1903 à 1905)
      * op. 90 (1905), Barcarolle n° 7 en ré mineur, pour piano
      * op. 91 (1905), Impromptu n° 4 en ré bémol majeur, pour piano
      * op. 92 (1906), Le Don silencieux, pour voix et piano, sur un poème de Jean Dominique
      * op. 93 (1906), Ave Maria, pour 2 sopranos et orgue ou piano
      * op. 94 (1906), Chanson, pour voix et piano, sur un poème d' Henri de Régnier
      * op. 95 (1906-1910), La Chanson d’Ève, mélodies sur des poèmes de Charles Van Lerberghe (1. Paradis ; 2. Prima Verba ; 3. Roses ardentes ; 4. Comme Dieu rayonne ; 5. L’aube blanche ; 6. Eau vivante ; 7. Veilles-tu, ma senteur de soleil ? ; 8. Dans un parfum de roses blanches ; 9. Crépuscule ; 10. Ô Mort, poussière d’étoiles)
      * op. 96 (1908), Barcarolle n° 8 en ré bémol majeur, pour piano
      * op. 97 (1908), Nocturne n° 9 en si mineur, pour piano
      * op. 98 (1908), Sérénade pour violoncelle et piano
      * op. 99 (1908), Nocturne n° 10 en si mineur, pour piano
      * op. 101 (1909), Barcarolle n° 9 en la mineur, pour piano
      * op. 102 (1909), Impromptu n° 5 en fa dièse mineur, pour piano
      * op. 103 (1909-1910), Neuf Préludes, pour piano (1. en ré bémol ; 2. en ut dièse mineur ; 3. en sol mineur ; 4. en fa ; 5. en ré mineur ; 6. en mi bémol mineur ; 7. en la ; 8. en ut mineur ; 9. en mi mineur)
      * op. 104 (1913), Deux pièces, pour piano (1. Nocturne n° 11 en fa dièse mineur ; 2. Barcarolle n° 10 en la mineur)
      * op. 105 (1914-1915), Deux pièces, pour piano (1. Barcarolle n° 11 en sol mineur ; 2. Barcarolle n° 12 en mi bémol)
      * op. 106 (1914-1915), Le jardin clos, mélodies sur des poèmes de Lerberghe (1. Exaucement ; 2. Quand tu plonges tes yeux dans mes yeux ; 3. La Messagère ; 4. Je me poserai sur ton cœur ; 5. Dans la Nymphée ; 6. Dans la pénombre ; 7. Il m’est cher, Amour, le bandeau ; 8. Inscription sur le sable)
      * op. 107 (1915), Nocturne n° 12 en mi mineur, pour piano
      * op. 108 (1916-1917), Sonate n° 2 en mi mineur, pour violon et piano
      * op. 109 (1917), Sonate n° 1 en ré mineur, pour violoncelle et piano
      * op. 110 (1918), Une Châtelaine en sa tour, pour harpe
      * op. 111 (1918), Fantaisie en sol, pour piano et orchestre
      * op. 112 (1919), Masques et Bergamasques, suite d’orchestre (1.Ouverture ; 2. Menuet ; 3. Gavotte ; 4. Pastorale)
      * op. 113 (1919), Mirages, mélodies sur des poèmes de la Baronne de Brimont ( 1. Cygne sur l’eau ; 2. Reflets dans l’eau ; 3. Jardin nocturne ; 4. Danseuse)
      * op. 114 (1919), C’est la Paix !, mélodie pour voix et piano
      * op. 115 (1919-1921), Quintette n° 2 en ut mineur, pour piano et quatuor à cordes
      * op. 116 (1921), Barcarolle n° 13 en ut majeur, pour piano
      * op. 117 (1921), Sonate n° 2 en sol mineur, pour violoncelle et piano
      * op. 118 (1921), L’Horizon chimérique, cycle de mélodies sur des poèmes de Jean de la Ville de Mirmont (1. La Mer est infinie ; 2. Je me suis embarqué ; 3. Diane, Séléné ; 4. Vaisseaux, nous vous aurons aimés)
      * op. 119 (1921), Nocturne n° 13 en si mineur, pour piano
      * op. 120 (1922-1923), Trio en ré mineur, pour violon, violoncelle et piano
      * op. 121 (1923-1924), Quatuor à cordes en mi mineur
      * s. op. (vers 1880), Benedictus
      * s. op., Cadence pour le Concerto en ut majeur K 491, de W. A. Mozart
    Faure-20mélodies-2èRecueil-Bne.pdf
    Faure-Ninon-Bne.pdf

Sources:
fr.wikipedia.org
musicologie.org
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PRIVET Francis
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