Weber, Carl Maria von (1786-1826-de)

Musique de la période classique (1750 à 1830)
Depuis la mort de Johann Sebastian Bach au début de la période romantique . Par extension, on appelle « musique classique » toute la musique savante européenne, de la musique de la Renaissance à la musique contemporaine
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ClassicGuitare
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Weber, Carl Maria von (1786-1826-de)

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Carl Maria Friedrich Ernest von Weber (1786-1826)
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  • Biographie
Carl Maria Friedrich Ernest von Weber est un compositeur allemand de musique romantique né le 18 novembre 1786 à Eutin, près de Lübeck, et mort le 5 juin 1826 à Londres.

Il est l'auteur de deux des opéras les plus célèbres du répertoire romantique allemand : Der Freischütz (1821) et Euryanthe (en) (1823)

Carl Maria von Weber est issu d'une famille vouée à l'art depuis longtemps. Son père, Franz Anton, se déclare baron de son propre chef. Il débute comme officier et finit comme directeur de différents groupes dramatiques obscurs. C'est néanmoins un excellent violoniste. Les cousines de Carl Maria, Josepha, Aloysia, Constanze et Sophie (filles du frère de Franz Anton, Franz Fridolin) atteindront une grande réputation comme chanteuses. Mozart, après avoir été éconduit par Aloysia, épousera Constanze, devenant ainsi cousin de Weber par alliance.

Carl est un enfant souffreteux, doté d'une maladie héréditaire de l'articulation de la hanche qui l'empêche de marcher avant l'âge de quatre ans. Il voyage néanmoins beaucoup et on lui enseigne très tôt le chant et le piano.

En 1798, Michael Haydn lui donne gratuitement des cours à Salzburg. En mars de la même année, sa mère meurt. En avril, la famille visite Vienne avant de s'installer à l'automne à Munich. C'est là que Weber compose ses premières œuvres : six fugues, une messe et un opéra Die Macht der Liebe und des Weins, aujourd'hui disparu. Un ensemble de Variations pour le pianoforte composé un peu plus tard est lithographié par Carl lui-même, sur le conseil d'Aloys Senefelder, l'inventeur du procédé pour lequel lui et son père montrent un grand intérêt.

En 1800, la famille se rend à Fribourg-en-Brisgau, où Weber, bien que n'ayant pas encore quatorze ans, met en musique un livret du chevalier von Steinsberg, Das Waldmädchen, créé en novembre au théâtre de la ville. La représentation n'est pas un succès et le compositeur avouera lui-même plus tard que c'était une œuvre « très immature » ; elle est cependant reprise à Chemnitz et même à Vienne.

Carl retourne avec son père à Salzbourg en 1801, continuant ses études sous la direction de Michael Haydn. Il compose un nouvel opéra Peter Schmoll und seine Nachbarn, produit sans succès à Nuremberg, en 1803. Weber est placé sous la direction de l'abbé Vogler qui, au bout d'un an, le fait entrer comme maître de chapelle au théâtre municipal de Breslau. Sa vie est néanmoins tumultueuse : il contracte des dettes et perd sa voix en buvant accidentellement un acide utilisé en lithographie, manquant de mourir. Il entreprend la composition d'un opéra romantique, Rübezahl, mais abandonne finalement le projet (seuls subsistent un quintette et l'ouverture, réécrite en 1811 sous le titre Der Beherrscher der Geister).

Quittant Breslau en 1806, il devient intendant de musique au château du duc de Wurtemberg (branche protestante) à Carlsruhe en Silésie et professeur de musique de la jeune princesse Marie-Dorothée de Wurtemberg. De 1807 à 1810, il est secrétaire à Stuttgart du prince Louis en même temps que professeur de musique des jeunes princesses. La liaison de Weber avec la cantatrice Margarethe Land et les manipulations financières de son père lui font perdre ses fonctions et tous deux sont bannis. Le 27 février 1810, ils commencent une nouvelle vie à Mannheim.

Weber entreprend un singspiel en un acte, Abu Hassan, puis s'installe à Darmstadt pour être près de son vieux maître, l'abbé Vogler, et de ses compagnons d'études, Giacomo Meyerbeer et Johann Baptist Gänsbacher. Le 16 septembre 1810, il fait créer Sylvana à Francfort-sur-le-Main, mais avec un succès très mitigé. Abu Hassan est terminé à Darmstadt en janvier 1811, après de nombreuses interruptions et créé le 4 juin. C'est cette même année qu'il imagine l'une des œuvres romantiques les plus fondamentales pour la clarinette : le Concerto no 1 en fa mineur, op. 73, suivi le 25 novembre du Concerto no 2 en mi bémol majeur, op. 74. Ces deux œuvres ne seront publiées que bien plus tard, en 1822.

Weber entame une tournée en février, pendant laquelle il se lie d'amitié avec plusieurs personnes influentes, et obtient un succès en juin à Munich. Son père meurt à Mannheim en 1812. En 1813, il est nommé maître de chapelle national à Prague, fonction qu'il occupe avec succès jusqu'à l'automne 1816. Pendant cette période, il se concentre sur la musique pour piano-forte. L'état troublé de l'Europe lui inspire aussi ses meilleures pages patriotiques, dont les dix chansons Leyer und Schwerdt, sur des poèmes de Theodor Körner comprenant « Vater, ich rufe dich » et « Lutzow's wilde Jagd », ainsi que les chœurs de la cantate Kampf und Sieg, qui est présentée la première fois à Prague, le 22 décembre 1815.
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      Lied aus Preciosa. Se Freie Vereinigung, 5. Jahrg. Nr 7. 1908.pdf
      Cotillon ur Oberon.pdf
      Aufforderung zum Tanze von C. M. Weber. arrange par J Decker-Schenk.pdf
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